A mes nièces, mes filles et mes neveux

Je vous présente la trisaïeule de Arthur, Malo, Charlie, Maxine et Élie. Elle est la grand-mère de Papy Georges, la maman de mémé Alice. Elle se prénomme Caroline Walter, c'est de sa branche que j'ai pris mon envol pour la fantastique aventure de notre arbre généalogique côté mère de votre grand-père maternel..... Vous me suivez toujours ? Caroline a eu Alice qui a eu Georges, qui a eu Mikki, Maryline et moi-même et qui à leur tour vous ont mis au monde.... la boucle est bouclée avec vos pitchounous.

je suis donc partie sur les traces de nos ascendants en Allemagne chez des Hoff, Schaupner, Becker, Mueller, Franck et d'autres en Rhénanie Palatine dans le milieu Protestant mais certainement également juif orthodoxe (Jacob Adam Schaupner, menuisier, était le grand-père maternel de Caroline Walter)..... Puis je suis arrivée jusqu'aux côtes de l'Amérique en Caroline du Nord et en Virginie, alors colonies de l'Empire Britannique (bien avant la guerre d'indépendance face à la Grande Bretagne) c'est à dire vers 1700. Nos ancêtres allemands et ou alsaciens (confère la guerre de Prusse et la guerre 14-18) y ont rencontré des irlandais ou avant leur départ vers le Nouveau Monde et ont peut être pris place sur le MayFlower. Nos noms de famille se sont alors anglicisés (Hunter, Sir Edward, James etc.....). Je suis actuellement en pause sur plusieurs branches à cause des registres difficiles à trouver à cette époque et mon épuisement de ressources et d'énergie.

9 générations en amont par rapport à Georges donc 12 générations en amont pour vos enfants.

Par la magie d'un des sites de généalogie sur lequel je bosse, My Héritage.com, j'ai pu animer votre arrière-arrière grand-mère, Caroline.

Un jour nous serons partis, vous prendrez peut-être le relai et alors peut être serez-vous incroyablement surpris d'aimer regarder cette femme en mouvements, celle qui précède tous les nôtres et les vôtres.

Nous ne sommes qu'une brindille dans l'arborescence génétique de tous ces destins qui se croisent et s'entremêlent. Plus on monte et plus les ramifications deviennent dense et nombreuses. Je n'ai donc choisi de suivre qu'une lignée, pour grimper le plus haut possible, sans prendre trop de détours, petite guenon habile et curieuse.

Je suis heureuse de me dire que tous mes descendants auront le privilège d'avoir déjà 12 générations retrouvées et certifiées et face à eux, quelques choix de chemins inexplorés (que j'ai malheureusement laissés de côté), si tant est que la généalogie les passionne autant qu'elle le fit pour moi.

Ils choisiront alors la branche Rosso ou Caccavelli, Webert ou Decker, ou bien Trochu ou encore Blaquières ou Gay ou Rockstroh.... Dès le premier choix d'autres surgiront car les noms de jeunes filles de chaque lignée parentale multiplient par deux chaque intersection.

Nous sommes en l'état actuel des choses, en Virginie Occidentale en l'an 1650 et des poussières ..... Loin loin de notre réalité qui sera elle-même loin loin de celle de nos descendants dans 4 siècles et des poussières....

Depuis la naissance des pitchounous, Mikki, Maryline et moi avons fait un bond sur la branche supérieure.... Ça pousse en bas dans tous les sens du terme.

La vie !

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